Les impacts sont multiples. Notamment, un ralentissement significatif de la croissance. C’est dommage de perdre du GMQ au sevrage si l’éleveur a beaucoup investi dans la nutrition des veaux lors de la phase lactée. L’immunité du veau pourrait également être affaiblie.
Pour rappel, les Canadiens conseillent un sevrage progressif, mais en deux étapes. Par exemple, pour les veaux nourris au seau à tétine avec 8 l de lait par jour : on passera de deux repas de 4 l à deux repas de 2 l, pendant environ 5 jours, puis on descendra à un repas par jour de 2 l pendant cinq jours, avant de sevrer complètement. « Diminuer trop lentement, par exemple, de 12 l à 0 sur 2-3 semaines ne permet pas aux veaux d’avoir faim », expliquait Déborah Santchi dans PLM.
Ça prend plusieurs jours avant que le veau ait vraiment faim et qu’il augmente sa consommation de concentré. « Par contre, gardez toujours des repas d’au moins deux litres pour remplir la caillette et éviter une trop forte sensation de faim. Car les veaux risquent de se jeter sur l’eau et la digestion du lait sera impactée », ajoute Emilie Knapp.