« Le veau excrète. Il est généralement abattu, essoufflé. Il faut intervenir rapidement pour traiter l’inflammation » explique le Dr Isabelle Grignon. Plus grave, si le veau râle ou que ça toux est faible, « ce sont les parties profondes du système respiratoire qui sont atteintes. Le veau a généralement tendance à rester debout, coudes écartés et cou tendu vers l’avant. »
N’oubliez pas que la contamination entre veaux peut se faire par contact direct des nasaux mais aussi indirectement via l’air ambiant. « Il convient donc d’isoler les individusmalades, en incubation ou contaminés ».
Avant la toux, une baisse d’appétit et une augmentation de la température doivent alerter. « Si un veau est concerné, prenez la température de tous les veaux de la case, pour agir au plus vite ».
LeDr Agnès Martin rappelle l’ordre d’apparition des symptômes d’une atteinte respiratoire:
« baisse d’appétit, fièvre, toux, mouvements respiratoires et finalement mousse au nez qui signe un oedème pulmonaire. »
La recherche de l’agent infectieux est à faire sur des animaux non traités et de préférence en début d’évolution de lamaladie, « quand la fièvre s’installe ». Si les causes ne sont pas infectieuses,mais liées à l’ambiance dans le bâtiment, « penser à sortir les animaux avant de curer, au risque sinon d’aggraver l’irritation de poumons déjà fragilisés. »
D’une manière générale, les pathologies respiratoires ne se prévoient pas, mais se préviennent.
Les pathologies respiratoires infectieuses liées aux virus et bactéries sont à prévenir par la vaccination. « Le choix du vaccin est à définir avec son vétérinaire en tenant compte des agents pathogènes présents, des périodes à risque…».
Et pour éviter toute irritation de l’appareil respiratoire, assurer de bonnes conditions de logements. « Attention aussi aux mélanges d’animaux d’âges différents, à l’introduction d’animaux extérieurs (IBR…) ». Si plus de quatre veaux laitiers sont atteints de problèmes respiratoires, parlez-en avec votre vétérinaire.