1)    L’accès à l’auge
L’objectif est de maintenir le niveau d’ingestion le plus haut possible avant vêlage et l’augmenter encore après le vêlage. Pour y parvenir, il faut limiter la compétition à l’auge avec une longueur d’auge suffisante. Pour les vaches taries, l’objectif est d’avoir 120 % de places disponibles. Par exemple, pour huit vaches taries, il devrait y avoir dix places au cornadis. Et il faut aussi que les vaches aient toujours de quoi manger en face d’elle, cela nécessite de repousser plusieurs fois la ration.

2)    Le confort
En France, la plupart des vaches taries sont logées en aire paillée, avec un confort important. Mais sous réserve d’avoir suffisamment de place, même pendant le pic des vêlages. Quand on définit sa capacité de logement pour les vaches taries, on ne devrait pas s’appuyer sur une moyenne de vêlage mensuel, mais sur le nombre de vêlages en période de pic ! 
En début de lactation, la vache doit pouvoir se coucher dans une logette confortable en étant le moins possible debout. Pour rappel, une vache doit dormir entre 12 et 14 heures par jour et elle se lève entre 10 à 12 fois par jour. Son logement doit être le plus confortable possible ainsi que sa surface de marche, c’est-à-dire un sol non glissant et un bon rainurage afin que le pied puisse répartir correctement le poids de la vache sur tous les points d’appui.

3)    La gestion du stress thermique
Une vache en stress thermique va modifier son comportement et sa prise alimentaire. Elle passera plus de temps à être oisive dans sa logette ou dans les couloirs, en position debout pour augmenter sa surface d’échange avec l’air. Elle réduira également son niveau d’ingestion. De plus, son intégrité intestinale est compromise, ce qui va augmenter le niveau d’inflammation systémique et locale (pied). Cela a été démontré autant pour une vache en lactation qu’une vache tarie. Il est donc essentiel de réduire le stress thermique chez la vache tarie également, en mettant en place une stratégie d’abattement de la chaleur efficace (ventilation, brumisation, etc…).

4)    Une stabilité sociale
Il est intéressant de limiter les interactions sociales pour offrir une stabilité (hiérarchie). À chaque fois que l’on va introduire un individu dans le groupe, cela va venir perturber la hiérarchie. Pendant que la stabilité du groupe se reforme, les temps de couchage et d’ingestion sont pénalisés. 
Concrètement, il est intéressant de garder le même groupe de tarissement du jour de tarissement au jour du vêlage. Évitez également de déplacer les animaux dans les 2 à 10 jours avant le vêlage et ne laissez pas plus deux jours une vache à l’isolement.

5)    Le faible taux de boiterie pendant la transition
En lactation, on tolère maximum 20 % de vaches boiteuses (stade 3-4-5), mais au tarissement, zéro tolérance. On ne veut pas de boiteuse, car cela aura un impact sur le temps de couchage, mais aussi le temps d’ingestion. Concrètement, il est conseillé de mettre en place un parage fonctionnel avant tarissement ou au tarissement afin d’avoir une conformation du sabot idéale. 

6)    Utiliser les moyens nutritionnels disponibles
Aujourd’hui, il y a suffisamment de recherches qui montrent que certains oligo-éléments ont un impact primordial sur la santé du pied comme par exemple le : 
- Zinc : impliqué dans la santé du pododerme, cicatrisation des plaies et réduit l’inflammation 
- Cuivre : impliqué dans la formation de collagène
- Manganèse : rôle dans la densité osseuse et l’amélioration de la qualité des tendons

Chez Zinpro, ces oligo-éléments sont proposés sous forme protégés (chélates). Ces chélates (Availa Dairy) sont les seuls à être absorbés différemment des autres, ce qui explique des résultats sur la santé et la performance des animaux. Il a été démontré que la supplémentation, au tarissement et en lactation, de chélates Availa Dairy de Zinpro  : 
- augmente l’efficacité alimentaire durant la période peri partum et la production de lait de 4%
- améliore la qualité de la corne et réduit les boiteries de 35%
- améliore l’utilisation du glucose et maintien de l’état corporel
- réduit l’inflammation au niveau intestinal et local (sabot) et lors de stress thermique
- prépare le système immunitaire à agir, en contrôlant les dommages collatéraux