En moyenne, l’éleveur doit aller chercher 8% des vaches pour les diriger vers le robot. Des chercheurs canadiens ont d’ailleurs observé que les vaches boiteuses étaient 2,2 fois plus susceptibles d'être en retard que les autres. En utilisant un score de locomotion sur un système de notation numérique à 5 points (1 = normal à 5 = extrêmement boiteux), les chercheurs ont comparé 353 vaches boiteuses (score ≥ 3) à 865 vaches non boiteuses (score < 3) provenant de 41 fermes canadiennes. Comme prévu, les vaches boiteuses produisaient 1,36 kg de lait par jour en moins avec 0,3 traite de moins par jour.
Dans la même idée, l’équipe du chercheur Westin a réalisé une enquête dans 36 fermes laitières robotisées (de 42 à 495 vaches) au Canada et au Michigan. Pour identifier les vaches boiteuses, toutes les vaches ont été enregistrées individuellement sur vidéo alors qu'elles marchaient dans l'allée d'alimentation après avoir été libérées des cornadis. Dans cette étude, la prévalence moyenne de boiterie dans le troupeau était de 15%. De plus, il ressort que :
- que les dimensions des logettes étaient le facteur de risque le plus élevé de boiterie, augmentant les chances de boiterie de 3,7 fois chez les vaches en première lactation et 4,5 fois pour les vaches en deuxième lactation et plus.
- Une allée étroite (< 4,5 mètres) était associée à une plus grande probabilité de boiterie (1,9 fois).
- La litière de sable dans les stalles était associée à une plus faible probabilité de boiterie (0,63 fois).