Avec ce nouvel outil, Lallemand veut évaluer l'effet de pratiques nutritionnelles, telle la supplémentation probiotique, sur l'activité fonctionnelle du microbiote digestif. "Cet outil de recherche contribuera à faire progresser la nutrition de précision des ruminants et à développer des formulations ou de nouveaux additifs pour maximiser la dégradation des fibres de la ration". Les deux partenaires estiment que ces travaux contribueront à améliorer durablement l'efficacité alimentaire.
Frédérique Chaucheyras-Durand dirige le projet pour Lallemand Animal Nutrition. Elle explique: «Après une phase initiale de développement de prototypes en collaboration avec l'équipe MEDIS de l'INRA et de l'Université de Clermont Auvergne - au cours de laquelle nous avons sélectionné environ 400 gènes microbiens clés pour la digestion des fibres1 - nous avons identifié 60 gènes significatifs, nos biomarqueurs de dégradation de la cellulose et de l'hémicellulose. Nous entrons maintenant dans une nouvelle phase avec Dendris pour concevoir une biopuce fonctionnelle simplifiée. Celle-ci permettra d’évaluer plus rapidement l'expression de ces biomarqueurs dans les digestats des ruminants. Alors que nous acquérons une meilleure compréhension du microbiote des ruminants, ce nouvel outil nous aidera à évaluer l'effet de différentes situations, par exemple l’utilisation d'additifs, sur les fonctions clés de ce microbiote. »
