Lait de vache. Conjoncture robuste selon l’Institut de l’élevage
« La demande en produits laitiers demeure solide dans l’UE-27 comme sur les marchés mondiaux. De plus, l’offre laitière se fait moins abondante », indique L’idele dans sa note de conjoncture du 13 janvier 2021.
La note de conjoncture précise que la croissance de la collecte de l’UE-27 a ralenti en fin d’année 2020, « principalement sous l’effet des replis enregistrés en France et en Allemagne ». Dans les autres grands bassins exportateurs, l’évolution de la production est contrastée. Elle a poursuivi sa croissance aux États-Unis et en Argentine, mais elle a marqué le pas en Océanie.
Enfin il est précisé que les menaces que faisait peser un Brexit sans accord se sont dissipées. « Le Royaume-Uni est un débouché majeur pour de nombreuses filières laitières européennes, en premier lieu la filière française, même si en 2020 les échanges de produits laitiers ont significativement baissé entre les deux partenaires ».
La baisse de croissance de la collecte de l’UE-27 en fin d’année est à relativiser, car « sur l’année entière une hausse de volume deux fois supérieure à celle de 2019 » est attendue.
Déprise laitière en France
En France, le repli au 4e trimestre devrait avoisiner les -1 %/2019. Toutes les régions sont en recul, à l’exception de la Normandie. « Sur l’ensemble de l’année 2020, la collecte française devrait être stable ». L’Idele explique la baisse par l’accélération des cessations d’activité dans les zones de déprise laitière structurelle, avec aussi une prise d’ampleur « dans des régions à forte densité laitière, comme la Bretagne ou les Pays de la Loire ». L’agrandissement des exploitations laitières restantes ne permet sans doute plus de compenser les départs, analyse l’Idele.
Source. Tendances Lait viande du 13 janvier 2021