1.Choisir les bonnes espèces, variétés ou mélanges adaptées aux conditions pédo-climatiques. Le potentiel se joue dès l’implantation. La qualité de l’herbe est plus dépendante de la nature des sols que le maïs. Certaines analyses de ray-grass anglais + trèfle blanc ont atteint 1,01 UFL et 19 points de MAT. C’est donc possible, à condition aussi d’ajuster la fertilisation. On s’appuie sur les besoins et sur les analyses de sol.

2. Assurer la récolte aux bons stades : début d’épiaison pour une graminée et stade bourgeonnement pour une légumineuse. En quelques jours, on peut perdre 20 % d’UF et 10 points de protéine. L’erreur est toujours de privilégier le rendement au détriment de la qualité. Un fourrage encombrant ne fera que déconcentrer la ration. Pour la date de fauche, privilégier la méthode de somme des températures ou aller fréquemment observer vos parcelles !

3.Taux de matière sèche autour de 30 à 35%, pour un tassage facilité et un silo qui ne coule pas. Bien régler le conditionneur avant, faucher en deuxième partie d’après midi notamment pour les légumineuses.

4. Incorporer un additif biologique adapté: il valorisera toute la gestion de votre culture. Car même un silo en conditions optimales perd 8 à 10 % de sa valeur en quelques mois. L’additif permettra de limiter la perte et maintiendra les valeurs alimentaires, d’abord en diminuant rapidement le pH, ensuite en limitant les reprises de fermentation à l’ouverture. Il sécurisera également la qualité du lait.