"La pandémie de coronavirus a entraîné la fermeture de la frontière entre Hong Kong et la Chine , une baisse des revenus globale, une chute de la restauration dans le monde, la dévaluation des monnaies locales comme le naira nigérian par rapport à l'euro et la baisse des prix des produits laitiers en vrac... tout cela a mis la pression sur les résultats," explique Hein Schumacher, PDG de Friesland Campina.
L'impact financier sur la rentabilité en 2020 et ne pourra pas être totalement compensé. En outre, les marges bénéficiaires aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne restent sous pression. Pleinement conscients que cela entraînera des décisions difficiles, la coopérative va proposer un plan de départ volontaire et devra licencier principalement en Pays-Bas, Allemagne et Belgique. "Il y aura 1000 salariés en moins fin 2021 sur les 24 000 salariés du groupe. Ces interventions sont nécessaires pour nous permettre de fonctionner avec succès en tant qu'entreprise et de continuer à payer à nos producteurs laitiers membres un prix du lait exemplaire à l'avenir.
Friesland Campina prévoit que les coûts de restructuration s'élèveront entre 150 millions et 175 millions d'euros, qui seront largement imputés au bénéfice 2020. Mais à partir de 2022, l'entreprise s'attend à ce que sa réduction des coûts se traduise par des économies de plus de 100 millions d'euros par an.