« La restauration hors foyer et les marchés traditionnels de fromage ont vu leurs ventes sérieusement affectées. L’activité export s’est elle aussi fortement contractée, les pays importateurs étant eux-mêmes touchés par la crise. Les achats de précaution des ménages, qui dopent actuellement les ventes en grande distribution, s’estompent. Les produits alimentaires achetés pour être stockés vont créer par la suite un ralentissement de la consommation », annonce la direction de Lactalis.
Les impacts de cette épidémie sur l’économie laitière sont très significatifs avec une forte baisse de la valorisation des laits d’excédents proches de 290 €/1000 L, en baisse de 15 % sur un mois. Lactalis n’est donc pas en mesure de garantir de pouvoir absorber l’ensemble du lait des producteurs dans les semaines à venir, malgré tous les efforts de l’ensemble des collaborateurs.
Pour faire face à cette situation exceptionnelle, Lactalis appelle donc à la modération de la production laitière. Les sites de traitements de lait de printemps de Lactalis sont déjà proches de la saturation. De plus, l’entreprise devra gérer une augmentation de l’absentéisme dans les usines.
« Cette modération sera définie et déterminée en étroite collaboration avec les Organisations de Producteurs », conclut la Direction Approvisionnement Lait.