Betterave en début de lactation : à éviter, pour la fécondité ?

« En début de lactation, si augmenter le taux d’amidon est favorable à la fécondité (à condition bien entendu qu’il n’y ait pas d’acidose), l’augmentation de l’apport en sucre aurait un effet contraire... » témoigne le Dr Jean-Marc Héliez, nutritionniste et consultant.

En audit, sur un élevage breton, le Dr Jean-Marc Héliez est face à cette problématique : Les fraîches vêlées montent en lait, mais maigrissent trop. « Elles ne sont pas bien préparées. Elles n’ingèrent pas assez ». 
Le consultant constate alors qu’il y a « trop d’amidon dans la ration des taries », ce qui favorise la montée en lait, mais pas l’ingestion. Puis, « un manque d’énergie en début de lactation ». 

Les fourrages sont pourtant corrects. « Les apports en protéines sont élevés, ce qui favorise l’expression du pic, mais l’énergie ne suit pas ». L’état corporel décroche. De plus, une partie de l’énergie est apportée sous forme de sucre (betteraves). Et, sur ce point, le Dr Héliez confirme sa réserve : les betteraves fourragères, en début de lactation, ne sont peut-être pas une bonne idée...

A contrario, le mélange est bien fait. Le fourrage coupé court. « On voit souvent des rations trop fibreuses ». Ici, elle est distribuée deux fois par jour, repoussée quatre fois. Pas de tri. L’auge est facilement accessible à toutes les vaches.

Dans le prochain PLM, vous découvrirez l’article complet et les changements opérés. Pas à pas, l’éleveur et son conseiller ont réduit l’IVV à 370 au lieu de 440 jours, tout en gagnant du lait. Mais, cela ne s’est pas fait en un jour.
 

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