Pourquoi cette évolution ? Pour assurer aux consommateurs l’absence de résidus d’antibiotiques dans leur alimentation. Un engagement fort de la filière laitière française dans la lutte contre l’antibiorésistance.
Le Cniel, à l’initiative de cette décision, souligne dans le même temps les progrès réalisés ces dernières années en élevage en poursuivant la mise en place de solutions pour :
- Prévenir et réduire les mammites,
- Renforcer la vigilance sur la période de tarissement,
- Trouver des voies alternatives aux traitements antibiotiques.
Pour les fermes laitières, le contrôle officiel du lait au départ des exploitations se fait dans le cadre des analyses de paiement du lait, réalisées partout en France par des laboratoires accrédités et reconnus par le Ministère de l’agriculture.
Jusqu’à présent, le système de contrôle était aléatoire en exploitation (au moins une fois par semaine) et systématique sur le camion de collecte. A partir de janvier, la recherche des résidus d’antibiotiques sera systématique en exploitation, sur toutes les livraisons de lait. Objectif : détruire tout lait qui ne serait pas conforme aux limites réglementaires.