PLM – La tendance est souvent de décaler la première IA. Qu’en pensez-vous?
Dr Bertrand Debotz – Oui, mais avec 29%ou 80%de réussite en IAP, vous pouvez obtenir lemême intervalle vêlage-vêlage: il suffit d’inséminer à 52 jours dans le premier cas, à 90 jours dans le second…
Je ne dis pas qu’il faut se contenter de 29%de réussite,mais qu’il ne faut pas se tromper d’objectif.
Sur le plan économique qui a raison?
L’éleveur qui obtient le plus de litres de lait par jour de présence d’une vache dans son troupeau.
Le principe « d’un veau par vache et par an » reste valable?
Assurément. Sur une période de trois ans, si une vache me donne trois veaux au lieu de deux, je bénéficie d’un début de lactation supplémentaire. J’augmente ma quantité de lait par vache et par jour de présence.
Les très bons sont à quel niveau?
A 390 jours d’intervalle vêlage-vêlage et 25 litres de lait au tarissement.
« Le lait au tarissement » doit être considéré comme un critère économique?
Oui, il est le reflet de la fécondité et du potentiel génétique. C’est un critère important.A intervalle vêlage-vêlage équivalent, la vache la plus rentable est celle qui me donne le plus de lait la veille du tarissement.
Quels sont les problèmes à détecter en priorité?
Une mauvaise ration; un incident d’alimentation en début de lactation; une variation imprévue; un passage de virus, de la toux…